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rhummanikou.fr

Une création du Comptoir Marseillais des rhums ... depuis 1877  !
Un assemblage équilibré et fascinant, le MANIKOU est de retour  !

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Toute l'Histoire du grand Manikou !

L E   R H U M   M A N I K O U  -  U N   E S P R I T   D E   F A M I L L E 

Martinique

  

Le Manikou est une des marques légendaires de Rhum produite au début du vingtième siècle par mes aïeuls, la maison Gérard Frères. Fondée en 1838 à Saint Pierre (Martinique), elle fut la première à Marseille à déposer une marque de Rhum, dès 1877. Ayant tout perdu lors de l'éruption en 1902, la famille Gérard transféra toutes activités à Marseille autour du sigle CMR, Comptoir Marseillais des Rhums. Relancé aujourd'hui par le sixième de la génération, petit fils d'André Gérard, je vous invite à découvrir :
Son goût,

Son Histoire !

Son assemblage...

 

" MAISON GERARD FRERES – EXIGEZ LE PRENOM ! "

 « Créée par mes aïeuls, cette marque était mise en bouteille à Marseille à partir de fûts provenant de Martinique. Une facade dans le quartier Lonchamp témoigne de sa notoriété dans la ville, mais elle est retombée dans l'oubli dès la fin des années 60. La bouteille était présentée dans un version relief - comparable aux anisettes Cristal Liminana - ou avec étiquette et Tafia, commercialisée avec d'autres produits comme le rhum vieux vrac en bouteilles losanges, un Rhum Grand Arome pour la Cuisine, sans parler du légendaire Rhum « Lion » à plusieurs étoiles..."

  Tous ces Rhums étaient commercialisés à Marseille par les Frère Gérard et le Comptoir Marseillais des Rhums. Les rares échantilllons retrouvés cinquante ans après nous ont permis de cerner son arôme, avec des odeurs d'agrumes et de café assez prononcés, attestant de sa valeur de rhum vieux artisanal, mais avec un blend d'arômes plus prononcés et de très bonne facture. En se penchant dans les archives de famille, on a su aussi cerner sa provenance exacte, en Martinique même où de nombreuses distilleries indépendantes et sucreries dans le Marin ou le Champflore étaient des propriétés de famille jusqu'à la fameuse éruption de 1902, mais aussi avec des commandes de mélasses provenant de Guadeloupe où mes aïeuls possédaient l'exploitation la Retraite, ou de Jamaïque... 

Copyright - Colette ANGLES GERARD

- Maison fondé en 1838 à Saint Pierre (Martinique)

- Paul & Hyacinthe Gérard en sont les fondateurs, dépositaires de la première marque de Rhum marseillais connue à ce jour, déposée en1877.

- J. G. & P. (Jean, Gabriel & Pierre Gérard) sont les successeurs le 30 Juin 1880.

Médaille d'Or à Marseille (1886) Paris (en 1891 et 1892) Médaille d'Argent à l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1888 et à celle de Paris en 1900...

- L'éruption de la Montagne pelée le 08 Mai 1902, alors que la famille était en vacances à Marseille, a anéanti la production, les cannes et la Sucrerie : Un des fils, né là-bas prendra la succession à Marseille déposant la marque «Rhum Paul Gérard» le 29 Décembre 1925, effectuant un voyage aux Antilles la même année.

 

Il développera son activité à partir de Marseille avec leurs locaux Rue des Arènes, Rue Grignan, et leurs entrepôts Rue Sainte...

 

 

 André Gérard, son fils (1910-1999) commercialisera le Rhum MANIKOU au sein de la Comarum, puis C.M.R, créée en 1932 au 17 Bd Notre Dame, Marseille. Il y entre le 15 Septembre 1940, il y connaîtra le changement de gestion, controlée par Vian et Vieil puis Unirhum, et différentes adresses de siège,du 22 bd des Arènes, au 14 bd Edouard Herriot. Il y distribuera son rhum avec d'autres marques de spiritueux jusqu'à sa retraite en 1975. C'était mon grand-père. Sixième de la génération, je me suis intéressé à ce produit il y a 30 ans déjà à l'Université, rédigeant un mémoire sur le marché du Rhum en France en 1984! Depuis la mort de mon grand père, l'envie de faire renaître le Manikou de ses fûts me taraudait, impatient de vous faire gouter un trésor marseillais caché et précieux !


 REMI ANGLES - CMR / 2017

 

 E N   S A V O I R    P L U S  :

J'ai aussi découvert dans cette aventure l'origine marseillaise de certains noms célèbres de Rhums, comme le Saint-James, et j'ai même retrouvé un intéressant article sur l'histoire de ce produit dans ma vile publié par la Chambre de commerce à l'occasion d'une exposition de lithographies, où est cité le Manikou : 

TOUT L’AROME DE LA MARTINIQUE, RHUMS ET LIQUEURS DES ANTILLES A MARSEILLE PUBLICITES COMMERCIALES 1890-1960

Depuis le XVIIIe siècle, grâce aux relations nouvellement entretenues avec les territoires caraïbes devenus français et les arrêts du Conseil du roi rendus en mars 1768 et septembre 1769 autorisant sous certaines conditions l’entrée des « tafias » dans le royaume, les Provençaux avaient pu apprécier les liqueurs et les alcools issus de la distillation de la canne à sucre, que leurs navires de retour transportaient dans leurs cales.
A Marseille, dans les années 1780, on comptait pas moins d’une vingtaine de fabriques de liqueurs diffusées dans les « Echelles du Levant », davantage aux Antilles. Une Marseillaise, installée à Saint-Pierre de la Martinique en 1769, conçut et fabriqua la bien-nommée « Liqueur des îles de la Veuve Amphoux », dont la réputation se maintint jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle. Les spiritueux de Grandmaison et Fort-Royal étaient également très estimés. A la faveur de la loi du 8 floréal an X, la Martinique, comme la Guadeloupe, expédiait vers Marseille « guildives » et « tafias » rebaptisés « rums » par les Britanniques, puis « rhums » en France, réceptionnés dans des barriques en bois de chêne, cerclées de fer, dont la contenance variait de 200 à 400 litres.
Pour faire face à une crise de surproduction sucrière mondiale, les producteurs antillais se tournèrent vers la fabrication soutenue des rhums, un débouché rentable engendrant l’éclosion d’un véritable secteur industriel à Saint-Pierre de la Martinique. En vogue dans la société de la Belle Epoque, les rhums consommés au verre, en punch, grog, champoreau, utilisés aussi pour flamber les omelettes et imbiber les pâtisseries, devinrent l’objet de transactions suivies, favorisées par les liaisons des voiliers marchands, cargos et paquebots à vapeur avec les Antilles, et se posèrent en concurrents des eaux-de-vie de vin de la métropole.

Des rhums de toutes qualités, de toutes origines, Marseille, forte de son expérience commerciale séculaire sut devenir une place de conditionnement et de redistribution d’importance, tant en France que dans le bassin méditerranéen.
A côté de la grande marque des « Plantations Saint-James » qui avait une « maison » sur Marseille avec bureaux et entrepôt, rue Neuve Sainte-Catherine, dès les années 1870, on trouvait le « Rhum Vieux de la Grande Distillerie Ch. Rousseau » de Saint-Pierre de la Martinique importé et distribué par Wulfran Puget, d’une honorable famille de grands négociants marseillais avec entrepôt rue Saint-Jacques, ou celui des Frères Gérard, maison fondée en 1838.
Le « Rhum Manikou » (tirant son nom du marsupial de l’ordre des opossums), garanti « Pur Martinique », était aussi importé directement par H. Leydet à Marseille depuis 1893, puis par H. Barlatier vers 1910. Emile Meynadier, dont la maison avait été fondée vers 1895, se présentait fièrement comme le seul importateur en France de l’« Old Manada Rum », Grand Prix à l’Exposition coloniale de 1906, « En vente partout ».
Vernet & Cie, au boulevard Camille-Flammarion, proposaient outre leurs « Rhums et tafias de toutes provenances », notamment cubaine, une « Crème de rhum pailleter d’or, liqueur exquise composée de rhums vieux ». Le « Rhum Martinica » était une spécialité de la Distillerie Mirabel fondée en 1885 au boulevard Chave. Enfin, le Syndicat des débitants de boissons de Marseille proposait à ses membres le « Rum Saint-Dyck », marque déposée.

A son tour, la société Cusenier transforma son établissement marseillais en une véritable usine de fabrication et de conditionnement sur un terrain de près de 5 000 m2 au Prado, répondant ainsi aux besoins de l’exportation autour de la Méditerranée, en Extrême-Orient et en Amérique du Sud. Dans sa gamme étendue de « liqueurs de luxe », se trouvaient les curaçaos (doux, sec et triple sec, parfumés aux écorces d’orange des Antilles), la crème de cacao « liqueur des dames par excellence », les ratafias de cerise, de fraise, de framboise… Les Bordelais Marie Brizard & Roger avaient également un agent général à Marseille pour la distribution de leurs curaçao, cacao et cacao chouao.
Face à la concurrence, pour mieux se faire connaître, les sociétés intéressées par la distribution des rhums s’étaient lancées dans des campagnes d’affichages destinées aux murs et aux palissades des grandes cités urbaines ; leurs petits cartons publicitaires étaient suspendus dans les salles des cafés et brasseries, captant l’attention de consommateurs et les invitant à commander sans façon un « Old Manada Rum » ou un « Manikou ». Pour se distinguer les unes des autres, leurs bouteilles adoptaient des formes particulières, habillées de clissages de raphia et d’étiquettes hautes en couleurs. Le rhum, qu’on avait baptisé « la fine champagne du pauvre », gagnait grâce à son parfum et à son prix les faveurs de la clientèle populaire Aussi d’autres maisons de Marseille spécialisées dans les alcools se mirent à intégrer les rhums et les liqueurs des Antilles sur la carte de leurs représentants.
Patrick BOULANGER Conservateur du Patrimoine
Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille-Provence

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